Vous êtes à Bali pour des vacances. 

Votre magnifique séjour tire presqu’à sa fin. Mais il vous manque comme un petit quelque chose. Alors, vous décidez d’aller rencontrer un guérisseur de renom. Vous voulez profiter pour faire un bilan de santé et soigner vos petits bobos. Mais l’examen physique va se transformer en remède pour votre esprit. Vous êtes en excellente santé, mais vous n’êtes pas heureux ! 

L’homme qui voulait être heureux, c’est la rencontre riche en révélations entre Maître Samtyang et Julian. 

L’homme qui voulait être heureux et ses rares personnages

L’homme qui voulait être heureux – Laurent Gounelle

Dans ce livre, pas beaucoup de personnages. Laurent Gounelle compose avec peu.

  • D’abord, il y a Julian, un professeur maigrichon qui vit une vie tranquille, un peu résignée même. Il représente un peu tout le monde, et ses entrevues avec le guérisseur Balinais vont réveiller quelque chose en lui. 
  • Ensuite, on a Maître Samtyang qui est un guérisseur vieux et malicieux. A l’entendre parler, il a rencontré les plus grands, il sait presque tout et a plus d’un tour dans son sac. Mais qui est-il vraiment ? Est-il riche ou pauvre ? Et surtout que fait-il dans ce hameau perdu au fin fond de Bali ?  
  • Hans et Claudia apparaissent maximum 3 ou 4 fois dans le récit. Ils forment un couple occidental qui est aussi en vacances. Ils sont les voisins de Julian. Les trois se rencontrent rarement, et ont des échanges qui nous laissent avec des enseignements. 
  • L’assistante de maître Samtyang : elle accueille avec un joli sourire et est chargée de transmettre les messages du guérisseur. 
  • Et finalement, le dernier personnage pour moi est La femme mystérieuse. Elle apparaît une seule fois. Elle éveille chez notre héros un sentiment vif et unique. Quel est réellement son rôle ? Sert-elle l’histoire ? Pourquoi intervient-elle ?

Julian est à la conquête du bonheur à travers plusieurs expériences

L’homme qui voulait être heureux – Laurent Gounelle

Et pour trouver ce bonheur, Julian va apprendre un truc important : tout commence dans la tête. Et c’est l’une des leçons qu’on retient de ce livre, tout ce qu’on croit peut devenir réalité. Julian et le lecteur ont la possibilité de découvrir que ce sont nos propres croyances qui forgent notre vie au quotidien. Et bien évidemment, notre environnement est à la base même de nos croyances. Vous voyez le cercle ? 

Qu’est ce que vous vous dites en vous mêmes ? Quels faits et vérités avez vous accepté sur vous et les autres ? Qu’est ce qui pénètre vos oreilles ? Qui laissez-vous vous encourager ou au contraire vous diminuer ? Le bonheur commence par nos croyances. 

Julian va aussi découvrir que le bonheur est lié à notre rapport à l’échec, notre peur du rejet et à l’avis de l’autre. Au final, échouer est tellement ancré en nous qu’on anticipe un échec ou le refus de l’autre avant même d’oser. Et on accepte l’échec au lieu de le voir simplement comme ce qu’il est : un apprentissage dans lequel on va se perfectionner à force de réessayer.

L’auteur donne un très bel exemple avec les bébés qui tombent des milliers de fois avant de savoir marcher, mais personne ne leur dit qu’ils ne sont pas faits pour marcher. 

Le bonheur, c’est aussi la capacité de faire des choix. De renoncer à des choses pour d’autres, et de décider pour soi.

Et finalement, bien au-delà du confort matériel, le bonheur, c’est mener une vie qui compte, qui est utile aux autres et en accord avec ses principes. Et c’est l’auteur Laurent Gounelle qui le dit. 

Mes passages favoris du livre

L’homme qui voulait être heureux – Laurent Gounelle

« Ce n’est pas en disant aux gens ce qu’ils ont envie d’entendre qu’on les aide à évoluer ».

« Les tortues qui venaient pondre ce soir étaient nées ici, il y avait plus de cinquante ans. Elles avaient voyagé durant toutes ces années, parcouru des dizaines de milliers de kilomètres, et revenaient donner la vie à l’endroit précis où elles étaient nées un demi-siècle auparavant. Personne ne savait pourquoi; aucun scientifique ne pouvait l’expliquer. »

“C’est la croyance qui compte, pas le comportement. Et les rituels entretiennent la croyance.”

“Mentir est avant tout mauvais pour soi.”

“Vous avez autant de chances que tout le monde, peut-être ne prêtez-vous pas attention aux opportunités qui s’offrent à vous.”

« On ne fait pas grand chose dans la vie si on ne sait pas aller vers les autres et demander un soutien, un appui, de l’aide, des conseils, des contacts.”

« Un bébé va tomber en moyenne deux mille fois avant de savoir marcher » (mais personne ne lui dit qu’il n’est pas fait pour marcher. Alors, réessaie encore, tu vas finir par marcher)

Si vous ne renoncez à rien, vous vous abstenez de choisir. Et quand on s’abstient de choisir, on s’abstient de vivre la vie que l’on voudrait. 

« Ce sur quoi l’on focalise son attention a tendance à prendre de l’ampleur, à s’étendre. Si vous braquez les projecteurs sur les qualités d’une personne, même si elles sont infimes, elles s’accentueront, se développeront jusqu’à devenir prépondérantes. »

« Le plus grand mensonge des parents à leurs enfants ne porte pas sur l’existence du père Noël, mais sur la promesse tacite que ses cadeaux les rendront heureux« .

« Se surpasser plutôt que dépasser ». 

C’est un magnifique livre, ne le fais pas attendre.

Découvre un livre au hasard que tu vas aimer. 🙂