Je suis tombée amoureuse de Guillaume Musso, de ses intrigues, de sa façon de dire les histoires et même de ses mises en page ! Oui, quand j’aime, c’est jusque dans les détails. Et je lis les livres de Musso tout doucement, pour ne pas me retrouver à cours de lecture de lui.
Je suis tombée sur La fille de Brooklyn presque par hasard. Je regardais les livres d’une bibliothèque qui appartient à une connaissance. De loin, j’ai reconnu la police. J’ai su que c’était lui. Je me suis rapprochée, j’ai fait une photo, et le reste fait partie de l’histoire.
La fille de Brooklyn, la fille de plusieurs endroits
Anna et Raphaël sont amoureux, ils se marient bientôt.
Lui est un écrivain, assez connu. Elle est médecin. Leur magnifique week-end sur la côte prend bientôt fin. Ils sont heureux, ils vont se dire « oui » pour toute la vie. Mais elle, elle a encore plusieurs vies à terminer.
Les descriptions de Guillaume Musso nous font tout de suite entrer dans le livre. On les imagine assez euphorique, mais tout semble trop beau pour durer. Tout est parfait jusqu’à ce que Marc se rappelle qu’il ignore une grande partie de la vie de sa dulcinée. A maintes reprises, il a essayé de briser ce mur, mais il sent qu’elle cache encore des choses. Ce soir semble être le bon soir, il veut savoir ce qu’il y a derrière cette façade. Il pousse le bouchon, insiste, elle craque et lui montre une photo, son passé. Marc est horrifié, il part en la laissant seule.
Pris de remords, il revient mais elle n’est plus là, la table du salon est fracassée. Anna a disparu sans laisser de traces. C’est le début d’une enquête palpitante…
Pourquoi j’ai aimé ce roman ?
La fille de Brooklyn est écrit de plusieurs points de vue, mais Raphaël le narrateur externe sont ceux qui reviennent souvent. Raphaël mène l’enquête, il nous raconte ce qu’il ressent au fur et à mesure, la peur qui l’envahit, ses souvenirs passés.
On a le narrateur qui suit d’autres personnages et vers la fin du livre, l’auteur donne la voix à des personnages clé qui partagent eux aussi leur part dans cette histoire.
Comme à son habitude, Guillaume Musso nous fait voyager sur différents continents, différentes villes. Ce méli mélo de culture donne une diversité aux personnages qu’on a envie de mieux connaître.
Des émotions, il y en a. Chacun des personnages clés a son lot de traumas, et traîne avec lui un douloureux passé. On obtient donc une histoire assez touchante, vraie qui finit par trouver sa place dans notre coeur.
Une fois encore, il nous prouve qu’il est un fin limier, ou du moins qu’il fait très bien ses recherches. Si on pense être engagé dans une simple dispute entre amoureux, La fille de Brooklyn nous montre que c’est une affaire qui en cache plusieurs autres, un événement qui a lui seul, aura causé la perte de nombreuses autres vies.
L’auteur donne de lui
Ici encore, Guillaume Musso met en scène un auteur célèbre qui a un peu de mal à écrire de nouveaux romans, après de nombreux succès. Il rajoute aussi un côté mignon avec la parentalité, un petit garçon qui n’a de cesse de nous attendrir. L’amour vient juste en filigrane, c’est une vraie enquête dans laquelle on plonge sur toutes ces 400 pages.
L’auteur crée le mystère un peu partout dans le roman. On s’attend à quelque chose, à plus même que ce qu’il nous sert. Et finalement, c’est ce qui séduit. Cette faculté à créer tout un suspense, alors que les choses sont toutes simples. Enfin, presque..
Encore une fois, la culture du Guillaume Musso est vaste, ses recherches font mouche. Il nous parle sûrement un peu de lui au travers de cet écrivain, et on aime. Ce n’est pas une intrigue rocambolesque à la Dan Brown, mais on joue beaucoup au détective, on a l’espace pour. Et de pistes en indices, on parcourt différents univers, où la vérité disparaît, à mesure qu’on avance.
C’est un joli coup de coeur.