Steal like an artist
Austin Kleon est un auteur que je commence à apprécier. Il parle par expérience, et il simplifie ce qu’on doit retenir.
Après Show your work, j’ai acheté et lu Steal like an artist. Mais il a fallu que je vois un Tweet sur « comment tirer le maximum des livres qu’on lit », pour réaliser que je devais relire Steal like an artist.
Bien évidemment, cette seconde lecture est un cadeau que je viens de me faire. Et les cadeaux s’ouvrent et se partagent avec les autres, lorsque c’est possible en tout cas. C’est ce que je fais maintenant.
Steal like an artist ? Voler ?
Le titre intrigue, c’est clair. Mais, c’est un livre intéressant, qui se laisse lire, et qui comporte quelques illustrations, et des citations marquantes. Steal like an artist est un livre pour nous pousser à être plus créatifs, à faire les choses que nous aimons et à bien les faire, peu importe le métier qu’on exerce. C’est un livre pour se trouver et se réconcilier avec ses aspirations.
Ce livre comporte 10 chapitres, avec des sous-parties. J’ai voulu faire ressortir quelques points qui ont beaucoup résonnés en moi. L’exercice est difficile parce que, tout est bon à prendre dans ce livre, mais j’ai quand même essayé ! On y va ?
1. Rien n’est original, tout le monde « steal like an artist »
Austin Kleon commence fort. La plupart des œuvres nous dit-il, sont inspirées de ce qui a déjà été fait, et comme la Bible nous le dit en Ecclésiaste 1 :9 « Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Ce qui a été, est ce qui sera.. »
L’auteur nous invite donc à nous inspirer de tout et de tout le monde, et à garder une sorte de cahier où noter toutes ces idées collectées. Et au moment venu, il faut les retravailler et ajouter ce qui fait notre singularité.
2. S’éduquer continuellement
C’est notre responsabilité de nous éduquer, et cela ne doit pas s’arrêter lorsqu’on quitte les bancs de l’école. Google est disponible et a réponse à tout.
Soyons curieux, lisons des livres, écoutons des podcasts, faisons des recherches. On peut apprendre de tout le monde, de chaque job ou projet. N’hésitons pas aussi à faire des choses de façon bénévole. Tchonté Mireille a écrit un fantastique article sur ce sujet, que vous pouvez retrouver ici.
3. Faire semblant jusqu’à ce qu’on le réalise
« Fake It, until you make It ». C’est bien plus cool en anglais, mais ça reste le même esprit.
Cela revient à commencer à faire le travail qu’on veut faire plus tard, à se mettre dans la peau du boulot qu’on veut. En gros, prétendre sainement qu’on est déjà ce qu’on souhaite, jusqu’à ce qu’on le devienne vraiment.
4. Créer ce qu’on veut voir
Quelle meilleure façon d’être à fond dans une tâche, que de la faire exactement comme on aimerait la voir être ?
On dit souvent aux gens d’écrire ce qu’ils savent alors qu’il est plus judicieux de les pousser à écrire ce qu’ils aiment ou ont envie de lire. Alors sortez et montrez votre travail, tel qu’il est et tel que vous l’aimez.
Tapissez le mur des graffitis que vous voulez voir, faites la musique que vous souhaitez entendre. En deux mots : éclatez-vous.
5. Rester loin des écrans
Ce conseil est l’un de mes préférés du livre. L’auteur nous conseille de commencer par travailler avec des feuilles de papiers, des stylos, des crayons, tout ce qui peut nous permettre de vraiment utiliser nos doigts. Et une fois qu’on a un premier draft ou jet de notre travail, on peut passer à l’ordinateur pour l’éditer ou le peaufiner.
J’écris souvent à la main, je fais des tableaux, rédige des projets et c’est pour moi une façon de me connecter à ce que je fais et de le sentir prendre forme.
Essayez, et vous verrez !
6. Ne supprimer aucune de ses passions
Les hobbies sont bons pour notre fonctionnement.
Peu importe que nous en ayons plusieurs, ils nous permettent de faire les choses pour nous, sans stress ou aucune attente d’un public externe. Cuisiner, photographier, lire des BD, jardiner, garder ces choses qu’on prend plaisir à faire sans aucune contrainte participe à notre équilibre.
7. Il n’y a pas de formule secrète
Comment se faire connaître ? Avec internet, c’est encore plus facile. Il suffit de faire du bon travail (ce qui demande du temps et des efforts) et de le partager avec les autres.
Partager ses secrets, ses processus d’apprentissage et de fabrication. Et en partageant, on apprend et on découvre d’autres choses à utiliser pour enrichir notre travail. C’est un beau cycle vertueux.
8. Steal like an artist, c’est sortir des limites physiques
Dans notre espace personnel, tout autour de nous, nous pouvons nous connecter à des personnes qui sont loin et qui pensent différemment de nous. Nous pouvons aussi construire notre propre monde en collant par exemple des choses qui nous inspirent ou en ayant des objets, des bouquins d’une époque ou d’une culture qu’on apprécie.
Aller à la découverte d’une ville ou d’un pays rend inconfortable, et c’est ce changement qui permet à notre cerveau de travailler plus dur.
9. Être gentil et apprendre des plus talentueux
La gentillesse doit s’apprendre à l’école, au cas où les parents ne le font pas.
Dire des mots gentils, donner un coup de pouce à quelqu’un ou faire un joli commentaire de son travail. Une autre façon de booster sa créativité, nous dit le livre, est de toujours apprendre des gens plus talentueux que nous et qui font de belles choses.
10. Se constituer un grenier de louanges
L’auteur nous dit que notre travail peut être incompris ou mal jugé par les autres. Mais leur validation ne doit pas être notre problème.
Au contraire, il est préférable de se concentrer sur ceux qui apprécient notre travail, de conserver les mots d’encouragements, et de les ressortir de temps en temps, quand on veut abandonner.
11. Prendre soin de soi
C’est important de le rappeler. Dormir suffisamment, boire beaucoup d’eau, manger sainement, suivre une thérapie, faire du sport, ne rien faire.
Bref autant de choses pour maintenir une bonne santé mentale et physique.
12. S’éduquer financièrement
Pour plus de créativité, l’aisance financière est nécessaire. La question de l’argent doit être mise sur la table.
Apprendre à faire de l’argent, à épargner, à résister aux achats impulsifs et à investir sont importants.
13. Bien choisir son partenaire
La personne qu’on épouse est un choix déterminant dans l’atteinte de nos objectifs et nos réalisations.
Cette personne doit pouvoir croire en nous et nous soutenir. Mais c’est aussi valable pour nos amis, partenaires d’affaires et toute personne proche de nous.
Le choix nous revient, faisons-le avec sagesse.
14. Un dernier choix, celui de la créativité !
Oui choisir d’être créatif, c’est savoir ce sur quoi travailler, et décider de laisser des choses de côté. Travailler avec des limites peut déclencher notre créativité et nous pousser à faire les choses avec un certain décalage original.
Commence maintenant, avec ce que tu as et fais de ton mieux. C’est ce que les artistes font !
Rétroliens/Pings