Quand j’ai lu ce terme pour la première fois dans Miracle morning, j’ai su qu’un article était en route.
On connait le syndrome de Stockolm, le syndrome de l’imposteur, et je suis sûr qu’il y a encore plein d’autres syndromes, mais celui-là est nouveau (pour moi).
Plus Hal Elrod en parle sur les trois pages de son bouquin et plus ça fait sens. L’auteur dit simplement que ce syndrome se caractérise par le fait de constamment reporter ses sentiments ou échecs d’hier dans le présent. C’est aussi le fait de toujours regarder en arrière, à la personne qu’on était avant de saisir une opportunité par exemple.
C’est subtil, on le fait tous, assez souvent et on ne s’en rend pas compte.
Mais avant de vous en dire plus, petite fenêtre sur le best-seller incontournable, quand il s’agit de développement personnel. J’ai nommé : Miracle Morning.
J’ai lu ce livre et je l’ai plus vu comme un témoignage. On a plusieurs pages sur la vie de l’auteur, les tragédies vécues et comment il s’en est sorti. Mais il y a aussi le fameux rituel pour transformer sa vie et obtenir ainsi son Miracle Morning. Je vous invite à découvrir ce livre et ses LIFE SAVERS !
De l’attachement au passé
Notre passé est très important. Il fait partie de notre construction, de qui nous sommes. Les leçons apprises, les expériences qu’on veut oublier ou celles qui ne doivent pas disparaître, tout façonne peu à peu la personne que nous sommes.
Mais notre passé est bien passé. C’est comme une photographie, même prise à l’instant. Une fois qu’elle est prise, nous ne sommes plus la même personne que nous étions. Alors pourquoi s’y accrocher ? Pourquoi aborder le présent en regardant en arrière ? Pour ne même pas parler du futur..
Quand le passé revient sans cesse et tend à être le décideur de nos actions, nous sommes en danger Les événements sont terminés, il n’y a plus rien à en tirer, si ce n’est pour nous retarder.
Vivre dans le passé, ce n’est pas juste se souvenir de ce que nous avons vécu. C’est aussi ne pas pouvoir avancer, ne pas pouvoir franchir de nouveau cap parce que les chocs d’hier n’ont pas été traités.
Des limites qu’on se fixe et qu’on accepte
“J’ai toujours été timide, alors il me sera difficile de prendre la parole en public”.
“On m’a toujours trouvé excellent scientifique,a lors non, je ne peux pas écrire de livres. Les lettres, c’est pas fait pour moi”.
Je viens de donner l’exemple de deux limites. Nous les rencontrons quasiment tous les jours.
La première est celle qu’on s’impose nous-mêmes. On se connaît mieux que personne, on a la liste de nos peurs et de nos lacunes toujours à portée d’yeux. On se réfère à elle à chaque fois que quelque chose de différent se présente. ‘Non on ne peut pas, c’est pas nous, ça sera un échec’. Je ne sais pas ce qui est pire entre refuser de faire quelque chose alors qu’on ne l’a jamais essayé ou refuser de refaire quelque chose, parce qu’on a une fois échoué. Cette dernière phrase, j’avoue, est assez paradoxale.
Quoi qu’il en soit, ne soyez pas votre limite, refusez d’être statique et de vous voir toujours de la même façon, avec vos mauvaises expériences, incertitudes et échecs. Allez et transformez la peur en curiosité !
Pour ce qui est de la seconde limite, elle provient de nos proches, de nos professeurs, du système. Récemment, j’ai appris que nos compétences ne définissent pas ce que nous sommes ou le domaine dans lequel nous devons travailler. Elles servent juste à nous accompagner, elles s’ajoutent à “notre destinée”. Il serait donc déplorable de réduire quelqu’un à une ou deux compétences majeures. C’est l’enfermer ainsi et l’empêcher de réaliser tout son potentiel.
Refusez qu’on vous catalogue, qu’on vous réduise à une seule aptitude. Le potentiel en chacun de nous est infini et nous sommes capables de faire plus, de faire tout ce que nous voulons, si et seulement si nous y mettons le temps, la passion et la volonté.
Des pensées à renouveler pour tout changer, le secret du Miracle Morning
“La recherche montre que, dans une journée, l’individu moyen a entre cinquante et soixante mille pensées.Le problème, c’est que 95% d’entre elles nous sont venues à l’esprit la veille, l’avant-veille.”
J’ai fait une pause quand j’ai lu ce paragraphe. Une pause mentale pour évaluer la véracité de ces lignes. Une introspection a suffi à dire que c’était vrai, quand même.
On vit tous les jours avec les pensées, et celles d’avant cela. On ne laisse aucune place à la nouveauté, tout est pareil. Alors pourquoi espérer que notre vie change du jour au lendemain ?
Notre esprit doit être aéré, nous devons l’ouvrir de la même façon que nous ouvrons les fenêtres de notre chambre. Nous devons le vider de ce qui n’a plus sa place et faire entrer de nouvelles choses.
Chaque jour est un nouveau jour, et nous devons l’arroser de nouvelles affirmations, de nouvelles idées, de pensées différentes.
Je pense à ce verset de la Bible qui dit “Les bénédictions de l’Eternel se renouvellent chaque matin”.
Chaque matin, il ya quelque chose de nouveau à recevoir, il y’a une nouvelle façon de penser, de concevoir, d’expérimenter.
Faisons le point sur nos pensées, débarrassons nous de celles qui nous suivent depuis un moment. Pensons nouveauté, pensons autrement afin de donner une nouvelle forme à notre vie.
Laissons le syndrome du rétroviseur loin derrière nous, dans le passé. Et regardons plutôt à la magnifique vue qui se dévoile devant nous.
Rétroliens/Pings