Je ne cours plus qu’après mes rêves, par Bruno Combes. C’est un cadeau à offrir à ceux qui doivent changer de vie. Ceux en quête de renouveau, de soleil et de sens.
Ce livre est un appel au courage, à la force de suivre ses rêves, peu importe son âge. Et surtout, il nous invite à faire confiance à Dieu, à la vie et à ses hasards.
Laurene, Luisa et Louane
Louane a 18 ans.
Elle a cet âge où on commence à se forger sa personnalité. Cet âge où on écoute encore beaucoup ses parents, même si on fait mine de ne pas les entendre. Elle a un courage qu’elle même ne soupçonne pas, elle a des rêves qu’elles n’osent pas dire tout haut. Surtout pas à son père qui a déjà tracé son avenir à elle, et qui n’acceptera aucun écart.
Mais voilà, dans sa petite vie de bourgeoise, un échec vient tout perturber. Et si on peut croire que ses plans sont chamboulés, cet établissement dans Les Roses Pourpres et une rencontre vont la remettre sur ce chemin qui ne cesse de l’appeler.
Bientôt 40 ans, Laurene est belle.
Elle excelle dans son travail et a une vie sociale et des hobbies qui font rêver. Laurene n’est pas mariée et n’a pas de famille, mais cela ne semble pas la déranger. Elle collectionne les hommes et enchaîne les promotions.
Jusqu’ici tout va bien. Mais le résultat d’une de ses missions lui fait réaliser la vraie nature de son travail. Un dégoût la submerge alors, et elle décide de partir en vacances, sans crier gare. En route pour le soleil et les paysages espagnols, Laurene va expérimenter la vie comme elle ne l’a jamais fait. Elle va commencer à se poser les bonnes questions.
Luisa, 77 ans
Elle vient de perdre son André, l’amour de sa vie.
Mais un malheur ne vient pas seul dit-on, et à cette perte s’ajoute une maladie lente et ravageuse.
Désemparée, elle se laisse faire quand ses enfants décident de l’envoyer dans un centre pour personnes âgées. Mais petit à petit, elle se reprend et décide de revoir son pays d’origine, là où elle a passé son enfance. Louise a une force de caractère et elle ne renonce pas aussi facilement.
Si elle croit que sa dernière mission de vie est de retourner sur ses terres, elle va réaliser qu’elle a encore de jeunes âmes à sauver.
Cours après tes rêves…
Ces trois femmes vont se rencontrer et vivre une aventure humaine des plus bouleversantes.
Elles vont chacune se frotter à l’autre et découvrir qu’elles ont énormément en commun. Elles ont un message pour chacune, une partition à jouer dans la vie de l’autre.
La notion de rêve ici est différente pour chacune d’elle dans sa forme. Mais dans le fond, c’est quelque chose qu’elles ont envie d’expérimenter. Soit pour une première fois pour Louane, ou pour la toute dernière pour Luisa. C’est aussi quelque chose qui manque à leur vie. Et même si elle ne peut pas mettre le doigt dessus, Laurene le sent profondément.
Les rêves, c’est aussi cette intuition qui nous dit de foncer, ou les circonstances qui semblent pointer vers la destination. C’est ce chemin qui s’ouvre devant, à mesure qu’on emprunte le sentier.
Courir après ses rêves, c’est faire confiance au premier pas, puis au suivant.
Si tu devais lire Je ne cours plus qu’après mes rêves…
Je te dirais de t’attendre à une histoire des plus simples. Tu entendras la voix de Luisa qui dissimule un peu de tristesse. Ce livre parle de courir après ses rêves, mais il parle aussi de la famille. Nos héroïnes ont des dynamiques différentes, mais dans les trois familles de nos personnages, une chose revient.
On voit des parents, des enfants, qui décident de la vie de leurs proches. Et se libérer de ce schéma est si douloureux que peu de personnes osent le faire.
Finalement, Je ne cours plus qu’après mes rêves est une jolie rébellion. C’est une résistance touchante et un appel à ne pas abandonner ses sueño (rêves). Et à vivre, en courant après eux.